Dans les principales caractéristiques on peut retrouver : une vie intérieure riche et complexe, une imagination importante ; le fait d’être profondément ému par les arts (un tableau, une musique…) ; devenir maladroit lorsque l’on est observé ; être facilement bouleversé ou dépassé, par des émotions, des changements, des stimuli trop importants (lumière, sons, foule…) ; éprouver de la difficulté à effectuer plusieurs tâches à la fois ou à faire un choix ; une grande capacité à écouter autrui, à saisir les subtilités d’une situation ou d’une personne. Un enfant hautement sensible pourra être très en retrait, introverti, ou au contraire très démonstratif quant à ses émotions. En d’autres termes, il existe presque autant d’hypersensibilités que d’hypersensibles.
Comme son nom le laisse entendre, l’hypersensibilité désigne une sensibilité plus haute que la moyenne, exacerbée. En psychologie, cette notion a été explicitée en 1996 par la psychologue clinicienne américaine Elaine Aron qui parle plutôt de “highly sensitive person”, autrement dit une personne hautement sensible, ou ultrasensible. Ces termes sont jugés moins péjoratifs que le terme “hypersensible”. Selon les dernières recherches traitant de l’hypersensibilité, cette caractéristique concernerait 15 à 20 % de la population mondiale. Et évidemment, les enfants ne font pas exception.