Le terme d’élève intellectuellement précoce (EIP) est utilisé pour qualifier un enfant “intellectuellement précoce”, “surdoué”, “à haut potentiel” ou “à haut potentiel intellectuel”, etc. Les EIP représentent entre 2 et 5 % des élèves quels que soient le milieu social et l’environnement familial. Certains ont une scolarité sans heurt, voire brillante, mais d’autres sont en grandes difficultés scolaires. La pensée en arborescence est caractéristique du Haut Potentiel Intellectuel. Un sujet en entraine un autre, pouvant s’éloigner fortement du sujet de départ. Les parents ont bien souvent beaucoup de mal à suivre le raisonnement de l’enfant.

C’est pourquoi les élèves intellectuellement précoces (EIP) font partie des élèves à besoins éducatifs particuliers. Le code de l’éducation prévoit dans son article L.321-4 que des aménagements appropriés doivent être mis en œuvre afin de leur permettre de développer pleinement leurs potentialités.

L’identification de la précocité intellectuelle est utile à tout âge. Elle apporte un éclairage aux difficultés d’adaptation rencontrées durant la scolarité, permet de mieux comprendre l’enfant ou l’adulte et de prendre en compte sa singularité. Un accompagnement pédagogique adapté, un regard bienveillant afin de l’aider à surmonter ses difficultés en méthodologie et à stimuler ses capacités diminuent le risque d’échec scolaire. Et comme le cumul n’est pas interdit, il n’est pas rare de retrouver la précocité associée à des troubles des apprentissages.